Nouvelle
PRIX DU JEUNE ECRIVAIN FRANCOPHONE
EDITION 2007-2008
ROMAN
TITRE : UN ALLER SIMPLE POUR DAKAR.
AUTEUR : Abdoul Koudous AHMED SAIDOU
Etudiant en Licence de GEOGRAPHIE à l’Université d’Abomey-Calavi.
Adresse : 04BP 1501 Cadjèhoun Cotonou
BENIN.
Tél. :(229)97166827
E-mail :ahmed_koudouss@yahoo.fr
Je veux juste partir…..
Encore un nouveau jour qui se lève ;
Celui d’avant a cru pouvoir emporter mes rêves ;
Mais elles ont survécu et sont restés les mêmes.
Ni la fureur de l’Atlantique, ni les sauvetages in extremis, ni les rapatriements chaotiques n’ont réussi à me faire signer la trêve.
Comment veux-tu qu’il en soit autrement alors qu’ici, le temps semble s’être arrêté.
Alors que sortir de la fac, j’ai du repointé à la cité ;
Alors que je vis chaque jour comme le dernier ;
Destiné à rester en bas de la société ;
Résigné à subir la misère avec fierté.
Alors tu comprends que partir pour moi c’est une nécessité.
Parce que j’en ai marre ; parce que je refuse de me battre pour le minima ; parce que j’ai peur de mourir dans l’anonymat.
Partir pour ne plus souffrir ;
Partir pour survivre ;
Défier la mort pour pouvoir espérer ;
Navigué vers l’horizon lointain à la recherche de la dignité.
Croire en mes rêves parce que les anges m’accompagnent.
Il n’y aura pas du champagne. Juste
Texte de Slam déclamé par Sayeed DARA au CCF de Cotonou lors d’un concours de Slam.
Au commencement, il y a des mecs qui, fatigués de jouer le rôle de figurants que le réel a bien voulu leur offrir malgré eux, décident de prendre les choses en main pour changer le cours de l’histoire. Miser ce qu’ils ont de plus cher, leur vie, sur ce qu’ils espèrent avoir de plus digne, le bonheur. Ereintés par des années de souffrance et de misère, venus d’horizons aussi divers que les causes du terrorisme international, ils ont fini par acquérir un destin commun, un nom commun. La mort anonyme sur les océans, les rapatriements par masses, et au meilleur des cas une vie précaire dans l’anonymat le plus total. D’une manière ou d’une autre, leur aventure se termine toujours par l’une des ces trois alternatives à quelques différences près. Et pourtant, ils n’aspirent qu’au bonheur. Celui-là même qu’un mec ou un groupe de mec, je ne m’en souviens plus tellement, a un jour de Décembre 48, eu le bonheur de proclamer à travers la déclaration universelle des droits de l’homme. Ils ne comprennent pas pour quelle raison on leur refuse l’accès au temple du bonheur, pourtant légitime. Parce qu’un groupe de tarés aux compétences et aux mœurs douteux ont pris l’espoir en otage, parce que le temps lassé de toujours recommencer son décompte normal dans un paysage qui a tout perdu de sa normalité, ils là où l’espoir est permis, là où le bonheur est à portée de main pour tous. C’est du moins le telling qu’ils se construisent. Mais c’est sans compter qu’à l’arrivée, se trouve un pays avec tout ce qu’il y a de problèmes liés au chômage,à l’insécurité,le pouvoir d’achat,la croissance…et toutes ces choses qui n’ont jamais mérité la moindre attention dans leur pays d’origine. À première vue on pourrait croire que l’intégration aurait été leur mal numéro un, mais c’est plutôt l’hostilité du pays d’accueil qui leur tombe dessus. Il leur faut supporter cette image de non sollicités, d’envahisseurs, de voleurs de travail et d’agitateurs extérieurs. Venus de loin, ils y auraient fait entrer en même temps qu’eux-mêmes les malédictions de leur camp de malheur. Alors personne ne veut d’eux. Ils ne sont pas les bienvenus. Les pays d’accueil s’en préviennent à coup de législations sévères et non humaines. Ils font la une malgré eux pendant les campagnes électorales. Lorsque les banlieues Françaises flambent, ils sont montrés du doigt. Le terrorisme frappe les Pays-bas, ils sont recherchés. C’est à croire qu’ils portent la poisse ! Mais rien de tout ce qui se dit sur cette nouvelle race de « chasseurs d’espoir », ne semble entamer leur détermination à réaliser leur rêve, celui pour lequel ils se disent destiner…
Le jour se lève sur la grisaille récurrente, héritage de l’été pourri qui s’est installé sur cette ville de Provence depuis le mois de Juillet. Quelque part dans un centre de rétention, un homme angoissé, fatigué de s’interrogé sur ce que sera son sort, attend. Il espère que l’arrivée de son avocat mettra fin à vie d’homme tourmenté que le mois de rétention a fait de lui. Il espère que son avocat confirmera ce que l’officier de Police judiciaire lui a annoncé un jour plus tôt. Plusieurs fois reporté, ou plutôt jamais programmé, il espère que son avocat viendra lui dire qu’il ira au tribunal aujourd’hui. Car oui, ce procès représente pour lui plus qu’un simple rendez-vous avec un juge.Mais plutôt un rendez-vous avec le sort, le sien. Depuis un mois qu’il attend. Une attente qui paraît interminable pour celui qui était venu en France sans avoir été invité pour faire fortune. Celui qui, un soir de juillet, après un match de foot devenu à la fois une référence pour les français et pour lui, candidat à la recherche de la fortune.Les comme lui on, les appelle les clandestins. Cette race de personnes que la nécessité a transformée en chasseur de bien-être. Et qui ces raisons sont prêtes à tout pour réaliser leur rêve. Même si elles doivent défier les lois de l’occident devenues de plus en plus anti-clandestins. Des milliers comme lui ont en tête ce rêve. Celui de partir, aller à la rencontre de leur bonheur vers un horizon lointain. Son horizon à lui s’appelait
Les choses s’étaient vite enchaînées, que même un mois après, il continue encore par chercher les causes profondes de son arrestation. Ce matin de fin Juillet avait tout des autres matins de travail qu’il vivait depuis quelques années. Et comme il était de coutume, il avait respecté avec une religiosité à faire pâlir de frustration un professeur de philo, le Code de Comportement de l’Immigrer Clandestin. (CCIC) Jusqu’à ce qu’il aperçoive cette dame qui avait mal à partir avec ses courses et qu’il se découvre à vouloir l’aider. Une aide que cette dame trouva suspect et appela au secours. Djibril, paniqué, s’en fut mais le mal commençait déjà à se répandre et comme il n’arrivait presque jamais seul, une voiture de Police qui traînait dans les environs le prit en chasse. Pris au piège, à l’image d’un animal traqué, il perdit son sang froid et la pauvre Agent de police qui tentait de l’appréhender en a fait les frais. Elle sortit de la confrontation avec la lèvre supérieure pétée, quelques bleus dans le cou, psychologiquement troublée. Il n’en faudra pas très longtemps à la police pour découvrir que Djibril travaillait avec une fausse carte de séjour. Inévitablement l’addition s’annonce salée pour Djibril et la descente aux fins fonds de l’enfer paraissait inéluctable. La police judiciaire a accéléré la procédure et au bout de 48 heures le dossier d’accusation était bouclé. A partir de ce moment Djibril risquait gros pour :
- coups et blessures
- tentative de vol
- entrée illégale sur le territoire français, faux et usage de faux
Pour Djibril, il y avait deux issues possibles à ce problème. Ou il se faisait expulser, ce qu’il redoutait par dessus tout, ou il se faisait condamner à une peine d’emprisonnement qu’il devra effectuer en France, issue qui avait ses faveurs. Pour l’instant il était réduit à échafauder des hypothèses quant ce qui pourrait lui arriver. Il se dit que le fait que la flic ait été physiquement agressée pourrait pousser le juge à prononcer une peine d’emprisonnement qu’il effectuerait sur le territoire Français. Pour lui tout était bon pour éviter que
Après un mois d’incarcération de solitude sans visite, Djibril espère pouvoir connaître enfin l’issue de son problème. Il était 08 heures 16 minutes lorsque son avocat fit enfin son apparition. Il comprit très tôt, à travers l’humeur son avocat commis d’office, que l’heure était finalement venue d’ aller affronter le sort ; le sien. Il avait seulement 1heure pour se préparer. Son procès était prévu pour 9heures. Il fit vite. Pourquoi faire attendre ce qui allait de toute façon se produire. Et puis il en avait marre de ne plus savoir qui il était et encore pire qui allait-il être après le verdict. Pour un tel procès il s’attendait à ce que des journalistes soient présents. La pensée d’une éventuelle affluence médiatique commençait terriblement à le ronger. Assis dans la voiture de police qui le conduisait au tribunal correctionnel de cette ville de Provence, il réfléchissait à plusieurs choses à la fois. Pour lui, une chose était claire : un clandestin qui envoie un policier à l’hôpital, ne fusse que pour quelques heures, qui tente de dépouiller une vieille dame de son argent ; qui falsifie un titre de séjour, présente toute caractéristiques pour que son procès intéresse beaucoup de monde. Car de toute manière les sans papiers, ont toujours susciter de l’émotion, et de la commisération. Et la compassion a toujours été reconnue comme leur premier droit. Alors il ne voyait pas pourquoi sa changerait. Il s’attendait à avoir des manifestants devant le tribunal. Mais là, tout était différent. Il ne peut se permettre une médiatisation de l’affaire. Et s’il pouvait les voir à l’avance, ces associations de défenses des droits des clandos, il les supplierait de ne pas se gêner pour lui. Car il sait que partout où ses gens passent les médias s’empressent presque toujours d’être là, il ne savait pas pourquoi et il ne voulait d’ailleurs pas le savoir. Pour l’heure il donnerait n’importe quoi pour que ce cas de figure ne se produise pas. Parce que
Lui qui avait quitté les côtes chaudes et humides de
Epreuves après épreuves, ils rallièrent enfin les cotes Espagnoles sans avoir été pris après avoir passé 3 jours sur la mer. Pour les aspirants à l’aventure Espagnoles, le voyage était terminé. Mais pour Djibril et deux autres passagers,il fallait patienter encore avant de voir
Pour une nouvelle fois, la chance semblait les avoir déroulé un tapis de fourrure infini. Il n’eut pas à attendre longtemps avant que le « taxi » qui allait les conduire en France ne pointe le bout son né. Ce monsieur Dunos était vraiment un ange dans un camion. À lui seul, il les avait conduit jusqu’en Provence. Avec en prime un « nous y voilà les aventuriers… ». Le voyage s’était déroulé sans encombre. C’est à croire que cette nuit-là France les attendait. Ils y étaient vraiment. À présent, chacun devrait aller jouer sa chance en solo. Pour Djibril le premier acte de la pièce qu’il allait commencer à écrire consistait en un coup de fil. Il devait appeler un certain Mohamed dont son oncle lui avait parlé. C’est désormais lui qui allait s’occuper de sa tronche de clandestin. Il sortit le numéro qu’il avait soigneusement emballé dans un sac en plastique pour éviter que le papier ne se mouille au cours de la traversée. Mais à peine avait-il entré sa tête dans la cabine publique qu’il se rappela qu’il lui fallait des pièces pour appeler. IL se souvint que son oncle lui avait dit que les blancs n’utilisaient pas la même monnaie que les noires. Il comprit que ses pièces de CFA ne servaient plus à rien. Il se décida malgré lui à en demander au premier venu. Le premier venu ne s’étant même soucier de son « pardon monsieur…. », Il dut attendre le deuxième. Ce fut le bon ou plutôt la bonne. La jeune femme lui donna deux pièces de un euro avant d’ajouter « faites pas cette tête ; mon frère, il en manque toujours à chaque fois qu’il doit appeler dans une cabine publique. ». Il mit une pièce de 1euro dans l’orifice à pièce et composa le numéro. Il entendit deux bips et enfin un homme répondait :
-Oui ! C’est à quel sujet ?
-Je veux parler à Mohamed, dit-il.
-De la part de qui ? Lui demanda la voix.
-Je suis Djibril de St Louis. On m’a dit d’appeler Mohamed dès que je viens fit-il avec une certaine conviction qui faisait apparaître son enthousiasme.
- C’est moi Mohamed. Djibril dis-moi où tu te trouves et je viens te chercher tout à l’heure, lui répondit Mohamed.
-Je suis dans une cabine téléphonique à coté d’une statut d’un homme en…
Il n’eut pas le de terminer sa description quand Mohamed le coupa :
-Je connais là. Avant d’ajouter :
-Ne bouge pas de là, je viens dans quelques minutes.
Il raccrocha le téléphone et sortit de la cabine. Il se mit pour, passer le temps à contempler toutes ces merveilles architecturales qui l’entouraient. Ces belles rues, ces bels immeubles … elles n’avaient rien avoir avec son St Louis natal. Tous ces gens qui passaient sans vraiment faire attention à lui, le noir. Autour de lui tout était blanc comme les habitants eux-mêmes. Personne ne semblait le remarqué. Ce qu’il n’avait vu qu’à travers un écran de télé était à présent à porter de main. Il était en France. Oui, en France. Il était n France comme Claude MAKELE ; En France comme Zinédine ZIDANE ; En France comme le seul mec que le bonheur attendait. Mais très vite il se souvint de l’objet de son arrivée et là, l’euphorie du tourisme sentimental disparu d’un coup. Il ne faut pas oublier d’où on vient, ça empêche d’oublier pourquoi on est là. À cet instant, Mohamed se présenta. Ils se saluèrent rapidement et prirent la route pour le logement de Mohamed. Le logement de Mohamed était un petit appartement qu’il partageait avec deux autres personnes, un béninois et un malgache pour leur part en règle. La vie à la planque, nom que Mohamed donnait à leur appart occupait une infirme partie dans la vie de Djibril ; le plus claire de son temps, il le passait sur le chantier de construction de 8h à 18h, et à la plonge du restaurent « le palais », de 19h à 23h 30 il rentrait toujours à l’appart à minuit. Il avait donc juste le temps de dormir pendant 8h avant de recommencer sa journée. Il s’était promis de racheter une parcelle à sa mère, d’honorer de nombreux engagement et aussi de participer au loyer de l’appart. Pour toutes ses dépenses, il ne pouvait pas se permettre de se contenter d’un seul travail avec un salaire perfusion. Et puis il fallait de temps en temps envoyer des cartes postales à sa famille pour faire bonne impression. Il y va de la crédibilité de la nouvelle vie qu’il était supposé avoir. Mais voilà que ce matin, ce maudit matin était venu plomber ses espoirs. Le voici à la merci des agents de sécurités qui avaient 48h pour se débarrasser de lui. Mais il n’entendait pas se laisser faire. Il avait son honneur à défendre et pour cet honneur il allait choisir le sacrifice extrême. U n moment d’inattention des agents de sécurités il s’est balancé de la fenêtre de l’immeuble du palais de justice. Il avait juste le temps d’entendre son je suis désolé
Malheureusement pour son honneur, la distance n’était pas assez pour que la chute soit mortelle. Il était tombé du 2èm étage. Il étais toujours vivant même s’il ne pouvait plus plongé cette malheureuse voiture a été là pour amortir la chute, pour le garder envie encore ……..
Quelques heures plus tard le diagnostic tombe il ne marchera plus! Pour lui c’est dur l’équation se complique comment allait-il faire pour se suicider non seulement il supporterait pas une expulsion honteuse mais il supporterai encore mal de d’être condamner a passer le restant de ces jours dans un fauteuil roulant. Il avait à présent deux raisons de mettre fin à ses jours. Je suis venu en France pour faire fortune non pour perdre mes pieds
A l’extérieur de l’hôpital où il était admis depuis sa tentative de suicide, le temps poursuit son inlassable évolution. A l’intérieur, pour Djibril DIENG clandestins Sénégalais en France le temps s’est arrêté surveiller étroitement par un policier il voit mal comment il réussirait a mettre fin à ses jours pour éviter la honte et le déshonneur
A mesure que le passait, il perdait l’estime de soit il se sentait inutile ces légendes de compassion qui seul, donnaient encore à son quotidien pitoyable dépendante un air d’échec. Il avait l’impression de n’être plus qu’une tache du passé dans le présent. Une tache qu’il est décidé à priver de futur. Il étais censé sortir les siens de la misère, leur crée des rêves. Mais dans sa situation présente il était pour les siens un déshonneur, un échec et pour
60 ans plutard, son petit fils, venu en France, pour récolter et procurer du bonheur à sa famille, et récolter les fruits de ce que son grand père s’était tué à garder libre, se trouvait à présent sur le chemin de l’au-delà. Il n’a rien trouvé mais il a tout cherché…
Il ne demandait que la reconnaissance, l’acceptation mais il n’u fut rien. Alors il a refusé la pitié et la compassion condescendante qu’on lui jetait. Comment aurait-il pu accepter rentrer au Sénégal dans ces conditions. Il n’était plus un homme juste un morceau de chaire et d’os qui deviendrait pour les siens un fardeau, une charge. Il serait tombé très bas. Lui, le Français qui serait devenu un ordinaire sénégalais qui ne vivrait plus que de la charité des autres. Cette vie-là il la connaissait pour l’avoir vu dans las rues de St Louis. Tous ces handicapés qui traînaient à longueur de journée dans les rues tendant leurs bols aux passants. Non il ne pouvait pas vivre cette vie-la. Il n’était pas question de rentrer dans cet état. En plus qu’aurait-il pu dire à sa mère quand elle lui demanderait son l’argent de sa maison. Et à Ousmane, son cousin quand il lui demandera ses crampons de football. Á Tante Awa, il dira quoi si elle lui demandait ses « Jeans Mariah CAREY ». Encore pis qu’aurait-il pu dire à sa nièce Salma quand elle serait venue récupérer ses CD dédicacés de Diam’s. Il y avait trop d’enjeux pour qu’il accepte de rentrer sans rien. La seule solution, c’est celle qu’il avait déjà appliquée. Et il ne regrettait rien de son choix sauf qu’il aurait aimé dire à sa mère combien il était désolé que les choses se terminent ainsi. Entre la honte et le déshonneur et il n’en a choisit aucun.
Après ces quelques secondes de flirt avec sa pensée, il rendit son dernier soupir avec un souri de satisfaction. De cette nuit de 98 où il débarqua en France à cette nuit de 2004, les choses avaient évolué. Il a su s’adapter à cette évolution. Il avait eu un temps pour rêver et un autre pour affronter la réalité. Il ne s’était pas dérobé. Il a assumé comme un homme.
Très tôt le matin, l’infirmière ne pu que constater les faits, le triomphe d’un homme qui n’avait plus de raison de faire partir des 5 milliards d’êtres de cette terre.
Quelques jours plus tard, sa dépouille fut rapatriée à Dakar avant de rejoindre St Louis pour y être inhumé comme il se devait. Cet aller simple avait fini par le retrouver. Mais ce fut lui qui décida. Il est resté maître du jeu jusqu’à la fin. Pour ses parents
Ainsi se termina l’histoire de Djibril DIENG un clandestin Sénégalais partir en France à la recherche de son bonheur…….
Il faisait partie de cette grande misère du monde, produit de l’échec des politiques nationales et internationales de développement. Cette frange de la population mondiale réduite à servir de statisques pour les Organisations internationales de tout genre. Cette même frange contre laquelle les législations occidentales ne cessent de fabriquer des lois de plus en plus déshumanisées et répressives. Cette misère du monde que