les élections municipales et communales au Bénin, sont le reflet actuel de la mauvaise passe que traverse le pays.

Le 20 Avril 2008 devait être un rendez-vous avec l'histoire. Ce devait être une consécration de la démocratie Béninoise. Le peuple ne demandait qu'à croire. Les politiques le promettaient. Et pourtant, les signaux émis durant la préparation de ces élections n'auguraient de rien de tel.

D'abord, il y a eu ces nombreuses invalidations de la Commission organisatrice des élections.

Ensuite, il y a eu ces problèmes récurrents de budgets que le gouvernement a toujours tendance à trouver trop élever.

La suite les béninois la connaissent. les deux reports n'ont rien changé. les communales et municipales de cette année fut les plus mal organisées de toute l'histoire de notre pays.

Les calculs politiques, les ambitions personnelles des parties politiques et du gouvernement et le manque de moyens de la CENA ont hypothéqué la réussite de cet évènement.

Plus d'un mois après le désastre, les conséquences se font encore irrésolvables et le gouvernement et la CENA continuent toujours par se jetter la faute. Et pourtant, il convient en tout honnêteté de situer la faute principalement d'abord du coté du gouvernement qui en refusant de mettre à la disposition de la CENA les moyens nécessaires a rendu la tâche de cette dernière plus que difficile, voire périeuse. Une CENA est censé avoir l'autonomie finacière. Et alors!

Mais de l'autre coté, la CENA en acceptant de fonctionner aux conditions du gouvernement, savait qu'elle s'engageait sur un terrain glissant et a tout de même accepté le défit. Ce qui la rend donc responsable du résultat plus que contestable observé.

En tout état de cause, il convient de dire aux uns et aux autres que le sort du pays qui est contamment mis dans leurs mains ne devrait aucunement fait l'objet de quelque marchandage que se soit. Notre démocratie reste à ce jour le seul acquis de ces deux dernières décennies dont nous pussions être fiers. C'est pourquoi nous exigeons que les politiques cessent de jouer avec nos consciences. Le pays va mal. Rien de ce qui nous a poussés à voter massivement en 2006 n'est en train de se concrétiser. C'est donc notre droit de vouloir changer de vote parce que le changement de régime ne semble vouloir rien nous apportés.Ceux qui ont peur doivent se poser des questions sur la cause de leur peurs et non prendre en ôtage le pays tout entier. Les élections commmunales et municipales sont le reflet de la mauvaise passe que le pays traverse.

Merci de comprendre que le bénin nous appartient tous!