le jour émergeait déjà à peine qu"ils étaient tous sortis. certains gardaient encore les traces mal effacées du sommeil, d'autres par contre se s'étaient déjà bien intégrés dans ce nouveau jour qu'ils s'efforçaient de voir sous autre plan que celui de l'ordinaire. Quoi de plus normal, aujourd'hui, ils doivent voter, ils se font consulter, vraiment ou juste façon de parler?

De ces images, on en voit dans tous les pays du monde ou presque. Mais les africains font toujours la différence. Pour les patriotes hystériques qui voient toujours dans cette façon de parler une stigmatisation des maux du continent, le Zimbabwé est encore là poue leur prouver que les dires sont toujours le reflet d'une réalité qui révolte, qui donne envie de cogner sur ces vieux malades qui pour avoir lutter les indépendances nominales, croient que le pays est devenu leur propriété.

Aucun chef d'état africain pour dire à Robert que les zimbabwéens ont décidé qu'il ne serait plus leur dirigeant. Non, personne pour lui signifier clairement que le peuple qu'il prétend représenter demande qu'il parte, plutot qu'il foute le camp.Parce qu'ils ont tous du coton dans les fesses, ils n'osent pas sauter par dessus le feu. Ils se terrent derrière des considérations diplomatiques hypocrites et non sensées que l'union devraient pourtant abattre depuis des lustres, pour nous faire croire que les choses sont mieux ainsi. Et Thabo qu'ils ont envoyé comme médiateur de nous dire que de crise au Zimbabwé, il n'y en avait point. Et il est médiateur de quoi alors?

Que les choses soit claires, notre génération ne reconnait aucunement en ces vieux tarés une quelconque légitimité qui pourrait lui donner l'espoir de croire en ces lendemains tous aussi inexistants que la légitimité de ceux qui les proclamment.

AU DIABLE MUGABE ET LES SIENS le Zimbabwé ne leur appartient pas et il ne saurait jamais en etre ainsi!   Said